Comptes-rendus des sorties

Compte rendu de la sortie club du 16 mai 2009.

Sylvie P. , notre souriante féminine, accompagnée de Martial P., Jean-François G., Zizou C., Pierre D., et de moi-même, sommes partis pour la sortie prévue au calendrier, dans une fraicheur matinale assez piquante. En guise d'entrée de notre menu alpestre, la montée de La Chapelle Blanche, puis direction Montmélian et le village de Cruet, pour se délecter ensuite de notre met principal à la sauce des Bauges, le fameux Marocaz, qui aux environs de 9 h 40 se trouvait encore tout fûmant d'une brume tenace. Chacun, avec son coup de pédale, a pu avaler non sans mal les pourcentages quelque peu prononcés de ce premier col. Toujours boire en montant... (pas du Chignin ... hein!). Dans la descente vers Monthoux, de charmantes biquettes et une jolie bergère nous ont rappelé toutes les saveurs et senteurs naturelles de nos montagnes (cf photos...). Avalant de magnifiques paysages et poussant la gourmandise vers le dessert alpin, nous nous sommes rassasiés de la montée "casse pattes" vers Puygros et Saint jean-d'Arvey. La carte du menu se déroulant dans une ambiance conviviale, et déjà repus de cet "amuse gueules", nous nous sommes laisser descendre vers Challes les Eaux, Chacuzard, Chapareillant puis Barraux.
Après 75 kms parcourus, Martial, n'ayant pas tout a fait contenté sa bedaine kilométrique, a proposé,  pour qui voulaient bien terminer ce pantagruélique festin de bitume, une idée lumineuse ou illuminée, allez savoir", de finir à titre de "pousse-café" par le col du Barioz.  Ebahis, choqués, écartelés, timides, Syvie et Jean-François, repris par leur
grande sagesse, ont décidé de finir la randonnée par Pontcharra et les Gorges du Bréda.
Ne jamais laisser un cyclo seul (devise de ZIZOU, le bougre !). Solidaire donc de Martial, Zizou et moi-même, avons décidé d'emboiter la roue, millésime "Campa 2009", de notre motivé marathon man du vélo... (mais il est fou ce Marsou !). Non sans une certaine crainte du coup de bambou, sauce Belledonne,  nous hésitons et puis... et puis... , allez,  va pour le col ... a trois !
  A 1038 m, la température de l'air avoisinait les 40°C (j'exagère un peu ...), celle du corps 43° C. Alors qu'il
était bon d'être au sommet, et paradoxalement à cette orgie alpine, la fringale menaçait. C'est pourquoi le final vers notre village des Pierrus s'est déroulé très sereinement, totalement repus de nos 115 kms et de nos 2234 m de dénivellé, tout de même ...

Gilbert G. -  Editions 2009 - L'Imprimerie Arthaud .....  Lol !