Comptes-rendus des sorties

Rosas 09-16 mai

C’est l’effervescence ce matin du samedi 09 mai chez Jean-Claude C.. Le minibus est arrivé et chacun s’affaire à y rentrer valises et sacs.

Marie-Rose D., Pierre D, Michèle D., Jean-François D., Michèle R., Guy R., Jean-Claude C., Françoise S.F., Jeannette s’installent dans le minibus, Rémy F., Yves G., Grazziella D.,font le voyage dans le C4, quand à Annie et Gilles N. c’est également dans leur véhicule qu’ils effectuent le parcours.

La remorque est attachée, il est 9h45, et c’est le départ pour une semaine à Rosas.

Après 6 h de route et quelques arrêts café- pique-nique- et p…, nous retrouvons Nicole T. et Patrice L., déjà sur place, ainsi que Jean-Baptiste B. et Clotilde, sa charmante et très sportive fille de 17 ans.

Nous découvrons, sous la chaleur, notre lieu de villégiature, un bel hôtel, paré de palmiers, posé en bord de mer, la terrasse donnant sur la plage et offrant une vue splendide sur la baie de Rosas, un intérieur d’accueil moderne, et des chambres avec clim télé et wifi, relativement spacieuses, claires, recevant chacune leur salle de bain, leur toilette, et un balcon avec vue sur la mer.

Les vélos sont installés dans le local sécurisé , réservé à notre club et à celui d’Angoulème, et les voitures, ainsi que le minibus, mis au parking fermé de l’hôtel.

Il est 19h, et après l’installation, c’est l’heure du briefing avec Jean-François Toublan, notre sympathique organisateur du séjour, et de faire connaissance avec toute son équipe : Charlette qui animera les sorties du groupe 4, Gérard et Dominique qui animeront les sorties des groupes 1 et 2. Jean-François, quand à lui, animera les sorties du groupe 3.

Celui-ci nous explique le fonctionnement de l’hôtel, et la procédure concernant les groupes et leur constitution. Il faut dire que notre club n’est pas le seul à profiter de l’organisation de Jean-François. Angoulême (Charente) et Leyme (Lot) sont également présents, le tout représentant près de 100 personnes, dont 59 cyclistes. Le reste se composant de marcheurs et de personnes venues avec leur conjoint passer une semaine tranquille à Rosas.

Toutes les explications données, une sangria de bienvenue nous est offerte, puis, à près de 20h, c’est l’heure de dîner.

Nous découvrons une grande salle de restaurant avec, en buffet, multitude de hors d’œuvres froids, chauds, une grande variété de plats « de résistance », et des viandes et poissons cuits « à la plancha », devant nous, puis les desserts, composés de fruits, de gâteaux, de glace… … et des boissons, vin rouge, vin rosé, eau minérale posés sur les tables et servis à volonté.

Nous nous exécutons à la dégustation de ces mets, dans un brouhaha !... mais qu’importe… nous sommes 18 participants Arvicyclo prêts pour passer une bonne semaine à Rosas…

Ce soir, nous n’écoutons pas Dani Ramirez, le chanteur venu animer cette soirée du samedi, nous préférons la balade sur le bord de mer… avec ses clapotis, et le petit vent dans les palmiers.

Dimanche 10 mai- 7h. C’est l’heure d’enfiler nos tenues cyclistes pour les uns, et les chaussures de marche pour les autres. En effet, il n’y a pas que des cyclistes chez les Arvis. Plusieurs dames : Grazziella, Marie-Rose, Michèle R. et un homme Rémy se sont consultés et se sont organisés, comme tous les autres matins à venir, une balade à pieds, mais Rémy vous en dira quelques mots.

Nous nous présentons, à 7h30, au restaurant pour le p’tit dèj, et, comme la veille, un énorme buffet nous reçoit : pains divers, pains au chocolat, croissants, pains aux raisins, œufs durs, cuits à la plancha, bacon, fromage blanc, fruits etc… etc… le plus difficile n’étant pas de manger, mais de remplir sa tasse de café distribué par 3 machines. Alors… c’est la queue !

8h30mn, c’est le départ des groupes 1 et 2, pour 75km, menés par Dominique et Gérard. Sont présents, dans ce groupe : Annie, Gilles, Pierre, Jean-Baptiste, Yves, Patrice, Jean-Claude.

8h45mn, le groupe 3, mené par Jean-françois T. avec Michèle, Jean-François, Guy, Nicole, Françoise, Clotilde, Jeannette, démarre pour 66km, suivi, à 9h, du groupe 4 encadré par Charlette.

L’itinéraire proposé : Cadaquès par Sant Père de Rodes.

Et c’est sous un franc soleil, sans vent, que nous déambulons sur l’esplanade. Jean-Claude C. qui a pris place dans le groupe 1 mais qui n’a pu y rester faute de crevaison retrouve le groupe 3, par hasard, mais crève de nouveau et rentre à l’hôtel.

Après 20km de plat, nous abordons la superbe petite bourgade médiévale du XIe siècle de Castello d’Empurries qui accueille son marché hebdomadaire dans le dédale de ses ruelles étroites et pavées, que nous empruntons avec nos bécanes. Jean-François T. nous convie à nous arrêter pour profiter de l’imposante basilique de Santa Maria avec son haut clocher de 36m, dont les bases demeurent celles d’une église romane du XIIe siècle, mais qui fut achevée au XVe siècle selon les lignes de l’architecture gothique catalane.

Le parcours se poursuit par la montée au col de Sant Père de Rodes, 9 km de grimpette qui nous mènent dans une voie sans issue d’où nous pouvons contempler le monastère, dressé sur le flan du Mont Verdera, à 520m d’altitude. Il aurait été fondé au XIe siècle, par les moines Bénédictins, puis, dans sa descente, nous découvrons le superbe paysage du Port de la Selva, et du Cap de Creus, vus d’en haut.

Le parcours, bien que relativement court, est pentu : 1200m D+ pour les groupes 1 et 2, 900m D+ pour le groupe 3.

Il est près de 13h lorsque nous arrivons. Le repas est pris, le café bu sur la terrasse, et chacun organise son après-midi, au gré de sa fantaisie. Nous nous retrouvons pour le débrief de 19h, puis à l’apéro, et enfin, au dîner.

Il est à noter que le bien rouler ensemble avec d’autres clubs n’est parfois pas aisé.

Lundi 11 mai- Les groupes se forment devant l’hôtel. Au programme, un parcours dit « de récupération » de + de 100km pour les groupes 1 et 2 avec une D+ de 750m, et de 77km avec une D+ de 650m pour le groupe 3. Le soleil est au rendez-vous, sans vent, et l’air est un peu plus chargé d’humidité.

Nous évoluons dans les terres, Fortia, Bascara, San Miguel, Sant Père Pescador, Rosas, et nous sommes surpris par autant de cultures.

13h, le repas, pris en commun est toujours aussi copieux, suivi du traditionnel café. Chacun vaque à ses occupations l’après-midi, puis, débrief à 19h, apéro, dîner.

Mardi 12 mai- Le parcours proposé aujourd’hui est La Vajol, soit, pour les groupes 1 et 2 115km avec une D+ de 1250m, et 95km, avec une D+ de 950m pour le groupe 3.

C’est un grand jour pour Jean-Claude C.. Il va enfin pouvoir évoluer avec nous, son vélo est réparé, 2 pneus sont achetés, ainsi qu’une chambre à air.

Comme la veille, le circuit nous mène dans les terres : Rosas, La Jonquera, La Vajol- Darnius (pour les groupes 1 et 2), Capmany, Garriguela, Rosas. Et là, dans une descente, aux abords de Darnius, c’est la crevaison pour Jean-Claude C., suivie d’une 2ème . Nous avons effectué 70km, le groupe 3 attend, et pour ne pas le pénaliser , les Arvicyclos décident de rentrer, ensemble, et d’effectuer, ensemble, les 20-25km restant. Ce qui fut fait, avec un petit vent de face qui commençait à se lever.

Encore une très belle balade !

Mercredi 13 mai- C’est normalement jour de repos, mais des irréductibles Arvicyclistes décident de monter « à vélo », au Cap de Créus, soit 50km pour une D+ de 900m. Le reste du groupe Arvicyclo, quand à lui, préfère une montée au Cap de Creus en minibus et faire une rando pédestre là bas.

Qu’à cela ne tienne ! Le groupe cycliste est bien arrivé au Cap de Creus, le groupe des marcheurs s’est, quand à lui, retrouvé sur le plateau militaire de El peny. Très belle garrigue que cette base aérienne, toute fleurie à cette époque, et très belle balade de 2h, avec, en fond, se laissant deviner dans la brume, la baie de Rosas et ses alentours. C’est superbe.

Nous faisons un crochet, avant de rentrer, à Port de la Selva, petit port ayant conservé son charme naturel et dont les habitants vivent encore à l’heure de la pêche. Celui-ci bénéficie d’une situation exceptionnelle sur la péninsule du Cap de Creus.

A notre arrivée à l’hôtel, nos cyclistes nous attendent avec une question récurrente : - Mais vous étiez où ? On a vu les marcheurs du groupe d’Angoulême et de Leyme, mais pas vous… … …?

Le repas est toujours fortement apprécié, et nos estomacs, sans mal, se distendent. Une chose est certaine, nous faisons honneur à tous les plats… et au rosé… Le rituel café est consommé, et, cet après-midi, il a été décidé de visiter, ensemble, Cadaquès, en s’y rendant en bateau.

Il est 15h30mn, nous nous dirigeons vers l’embarcadère, où notre bateau, accoste. Premiers sur le pont, nous prenons place en haut, à l’air libre. Clic… clac… nous sommes dans la boîte. C’est une photographe qui œuvre sur le bateau, et qui mitraille. Les photos sont développées dans la foulée et proposées à chacun.

Nous longeons la baie de Rosas, c’est magnifique. La côte, généreusement bâtie laisse apparaître, peu à peu, son état originel, simplement la montagne et la mer, avec ses chemins de randonnée, sauvage. ¾ d’heure plus tard, Cadaquès la blanche, petite citée balnéaire s’offre à nous. Nous posons pied à terre, et chacun part de son côté, visiter à son rythme.

Ses petites maisons blanches, dégoulinantes de bougainvillées, sont dominées par l’église Santa Maria. Cette église d’une architecture simple à l’extérieur fut construite au XVI et XVIIe siècle. Passé la porte, un imposant retable baroque de 17m sur 12m nous laisse sans voix.

Le ciel se noircit… il pleut… Nous nous asseyons à côté de Dali, statue de bronze qui trône sur son banc, tendant ses bras à qui veut bien se faire « enlacer » et clic… et clac… …

La pluie s’est arrêter, nous reprenons notre visite. Ici, la Casa Serinyana, de style moderniste 1913-15 avec sa façade décorée de céramique bleue.

Le temps s’écoule au gré de ces petites ruelles, et, déjà, il faut penser au retour. Il est 18h15mn, le bateau n’attend pas…

Le retour, sur notre embarcation, est plus chaotique. Une partie des Arvicyclos a pris place à l’intérieur, le vent s’étant levé et le ciel se maintenant gris.

Pour surprendre, le capitaine change de cap et dirige le bateau face et près de la falaise. L’effet est radical… frayeur pour ceux qui ont pris place à l’intérieur, ceux de l’extérieur , voyant la manœuvre, restent calmes. Ca réveille !... même les cormorans qui nichent dans la falaise, et qui s’enfuient.

Une muscatelle nous est offerte avant l’arrivée. Il faut être fort, et ce dire que c’est sympa… mais quand même, elle attaque !...

Il est pratiquement l’heure du repas lorsque nous accostons. Celui-ci est englouti, avec générosité pour nos estomacs, comme d’hab. Mais la soirée ne serait pas complète sans quelques pas de danse.

En effet, ce soir, c’est la fête à l’hôtel. Le pendant de Dani Ramirez, en mieux, nous incite à participer au son de son synthé et de ses chansons. Et nous en profitons…mais sagement. Demain, c’est une grande étape qui attend les cyclistes.

Jeudi 14 mai- Ce matin, pour tous, le départ est à 8h30mn. Une grande étape est programmée : Banyuls pour les groupes 1 et 2, soit 110km et 1500 à 1700m de D+, Cerbère pour le groupe 3, soit 75km et 1300m de D+, Colera pour le groupe 3, soit 60km et une D+ de 900m.

C’est un parcours à la carte, qui offre la possibilité de partir avec un groupe, et de revenir avec un autre si c’est trop difficile… et même de revenir seul si la forme nous a poussé à aller jusqu’à Banyuls...

Très belle route, bien roulante, avec des paysages côtiers superbes : Port-Bou, Cerbère, montée sur Banyuls…

Et toujours, le repas et le café pris en commun, l’après-midi « libre », puis, de nouveau, briefing.

Ce soir, avant le dîner, l’apéro nous est offert par Nicole et Patrice, nos sympathiques Arvicyclistes de Carpentras et de la région parisienne. Ceux-ci ont apporté, dans leur valise, le bon muscat de Beaume de Venise et quelques vins de Provence. Apéro très apprécié, pris en bord de plage. Il faut signaler que Nicole a eu beaucoup de mal à maintenir ses bouteilles au frais, il a fallu acheter de la glace. Merci pour cette attention.

Ce soir, pas de danse, repos.

Vendredi 15 mai- Du grand vent est annoncé : 80 à 100 km /h en rafale. Nous décidons de visiter l’incontournable musée de Dali à Figueres.

C’est parti ! On le repère vite dans la ville. C’est ce gros bâtiment rose surmonté d’œufs et aux murs constellés de pains. Nous trouvons des places de stationnement au parking, à proximité. Nous faisons « la queue », puis, passés l’entrée, nous en prenons plein les yeux. Avec les explications du guide du routard, permettez-moi de vous faire partager la complexité de l’individu et de son œuvre simplement en vous narrant ce que nous découvrons dans la 1ère salle, dite : le Patio. « Nous nous trouvons dans le patio, cerné de statues dorées qui représentent les oscars d’Hollywood. En son milieu, une cadillac pluvieuse qui arrose des escargots de Bourgogne, et des plantes, et dans laquelle sont installés un couple de mannequins et son chauffeur. A l’arrière de celle-ci, une colonne de pneus de tracteur, coiffée d’une barcasse de pêche, et d’un parapluie, est le plus grand monument surréaliste au monde (d’après Dali).

Puis vient La Coupole, la salle des Trésors, la salle des Poissonneries, la salle Mae West etc… etc… pour finir par la salle des Joyaux de Dali, attenante au musée. Un espace baigné dans la pénombre et qui abrite les bijoux crées par Dali. C’est un vrai voyage… le Cœur Royal… l’Eléphant de l’Espace etc… etc…

On en ressort en se disant : quel génie ! Mais que de tourments!

La matinée est très vite passée que déjà… c’est l’heure du repas… puis du café… et…

Cet après-midi, chacun va profiter de ces derniers moments en pays catalan pour faire ses emplettes « cadeaux », pour visiter la baie en petit train, pour se baigner, pour se faire dorloter au centre de remise en forme lorsque l’on a pas perdu sa carte, bref… tout est permis !

19h est vite arrivé, et c'est Jean-François D. qui offre cet ultime mais au combien sympathique apéro. Merci J.F.. Et, comme chaque soir, c'est un moment particulier... ... qui ouvre l'appêtit

Il est vrai qu'il faut se rassasier, demain, nous reprenons la route.

Samedi 16 mai-Ce matin, les Arvicyclos n’ont pas mis leurs habits, les chaussures des marcheurs sont dans les sacs… … c’est la fin. Mais… les mines sont réjouies, bronzées… … quoique…un peu fatiguées pour certains. Il est vrai que cette nuit, le vent a soufflé très très fort, même les chaises, sur le balcon, se sont déplacées.

Le rituel petit dèj est avalé, les pique-niques distribués. Il nous faut affronter Eole pour charger nos bagages et vélos… mais on est fort… on résiste.

Un au revoir à Nicole et Patrice qui partent de leur côté, une pensée pour Jean-Bapt et Clotilde qui sont partis la veille, et c’est le départ, avec aux commandes GPS et devant nous, Gilles et Annie jusqu’à l'embranchement de l’autoroute.

Dernier pique-nique tonique sur l’aire d’autoroute, dernier café, nous redémarrons… Il est 16h30, nous arrivons à La Rochette (comme l’avait prévu Pierrot)

Merci à tous… et vive le prochain séjour!

De Rémy- La randonnée pédestre.

Nous étions 4, tous des fous de la randonnée. A des allures stratosphériques, nous avons avalé les kilomètres, nous avons même été obligé, parfois, de nous arrêter, afin que nos semelles refroidissent… ? Petite pointe d’humour … reprenons…

C’est à une allure qui a permis de vivre, en profitant de tout ce que la nature peut offrir dans cet arrière pays Catalan (fleurs, oiseaux, mer, paysages,..) que nous avons passé cette agréable semaine pédestre, nous avons même parlé avec les autochtones ! (en français bien sûr, car il n’y a que des français à Rosas).

Le dimanche, nous avons longé la côte en direction de Cadaquès, cela ressemble, dans le découpage des côtes, aux calanques de Cassis, mais en moins grandiose, au total 7km en presque 3h, lorsque je vous disais « allure de sénateur » !

Le lundi, nous avons pris, quand même, la voiture, pour aller jusqu’à Cadaquès et découvrir, en avant première, ce charmant petit village, flâner dans toutes ces petites ruelles, et visiter la somptueuse église (à l’intérieur). Ce petit village ressemble un peu au port de St Tropez, mais sans star ni yachts imposants, si ce n’est la star locale Salvator Dali.

Le mardi, une balade le long de la plage avec les pieds dans l’eau, a permis de raffermir les muscles, en vue de celle du lendemain.

Le mercredi fut réservé à la rando avec tout le groupe.

Le jeudi, re-calanques en allant beaucoup plus loin cette fois, c'est-à-dire ?... jusqu’au bar en bord de mer, où le café nous a permis de rêver.

Le vendredi, c’est Dali qui nous a accueillis, dans son monde… stratossssphérique.

Au final, tout le monde en a bien profité, grand moment de relaxation, de décontraction, de bien-être. Merci à tous.